🧠 Le TDAH et le cheerleading : comprendre, s’adapter et briller en équipe (S2.34)
- janie724
- 20 août
- 3 min de lecture
Épisode du 12 mai 2025
Le cheerleading est un sport exigeant, rempli d’énergie, de coordination et de travail d’équipe. Pour les athlètes qui vivent avec un TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité), il peut représenter à la fois un vrai défi et une belle opportunité de développement. Dans le dernier épisode du Kick’s Cheer Podcast, les entraîneurs et invités ont partagé des conseils concrets pour aider les athlètes, les parents et les coachs à mieux comprendre et soutenir les jeunes avec un TDAH dans ce sport.
💞 Connaître son athlète TDAH
Que l’on soit parent ou entraîneur, la première étape est de bien connaître l’athlète : ses forces, ses points à travailler, ses déclencheurs de distraction ou de stress. Un enfant impulsif, par exemple, pourrait avoir besoin d’être placé plus près de l’action pour mieux suivre les consignes, alors qu’un autre aura besoin d’arriver 15 minutes à l’avance pour se concentrer avant la pratique. L’important : identifier ces besoins et les transformer en objectifs clairs et atteignables.
💪 Favoriser l’adaptation… mais garder l’esprit d’équipe
Le TDA/H demande parfois des ajustements : fractionner les consignes, utiliser des « minis-coachs » (athlètes expérimentés qui accompagnent les plus jeunes), ou donner un rôle précis à un athlète pour l’aider à rester concentré. Mais il ne faut pas oublier que le cheerleading reste un sport collectif : l’athlète s’adapte aussi à l’équipe, tout comme l’équipe apprend à vivre avec des profils différents. C’est un apprentissage gagnant-gagnant : on développe la tolérance, la patience et la capacité à travailler avec des personnalités variées.
😬 Gérer l’anxiété de performance
Beaucoup d’athlètes avec un TDA/H vivent aussi de l’anxiété, surtout lors des compétitions. Plutôt que de menacer ou de mettre la pression, il est plus efficace de renforcer positivement :
Faire un tableau de progression
Fixer des étapes claires vers un objectif
Mettre en valeur les efforts autant que les résultats Cela aide à réduire le stress et à maintenir la motivation.
Stratégies pendant les compétitions 🤸♀️
Les compétitions sont intenses : bruit, musique, lumières… des sources de stimulation qui peuvent déstabiliser. Parmi les astuces partagées :
Porter un capuchon ou utiliser des coquilles insonorisantes avant de monter sur le tapis
Utiliser des balles de stress ou colorier pour se calmer.
Donner une tâche spécifique (gérer les bouteilles d’eau, préparer un accessoire) pour canaliser l’énergie
💊 Médication ou pas ?
La décision d’utiliser une médication doit se faire au cas par cas, avec le médecin et la famille. Elle ne devrait pas rendre l’athlète amorphe, mais aider à canaliser l’attention. Dans certains cas, on adapte le sport (par exemple passer du patinage en groupe au patin libre) plutôt que de modifier le traitement.
En parler… ou pas ?
Certains parents hésitent à dire à l’entraîneur que leur enfant a un TDA/H. Pourtant, le mentionner permet de mettre en place les bonnes stratégies dès le départ et d’assurer la sécurité et le bien-être de tous. Le TDA/H n’est pas une étiquette négative : c’est une information utile pour aider l’athlète à s’épanouir.
Un outil d’apprentissage pour la vie
Le cheerleading, même pour un athlète avec TDA/H, reste un laboratoire social incroyable :
Apprendre à écouter et à collaborer
Gérer ses émotions
Accepter les différences. Ces compétences serviront bien au-delà du sport.
En résumé
Avec de la compréhension, des stratégies adaptées et une bonne communication entre parents, entraîneurs et athlètes, le cheerleading peut devenir un terrain de jeu idéal pour canaliser l’énergie, développer la concentration et apprendre le travail d’équipe.
Et parfois, les athlètes les plus nerveux avant de monter sur le tapis livrent… les performances les plus époustouflantes !





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