⚖️ Les petits clubs VS les gros clubs: On ose (S3.8)

janie724
4 nov.
2 min de lecture

Épisode du 21 octobre 2025

Dans cet épisode, on aborde sans détour un sujet qui fait jaser : petits clubs vs gros clubs en cheerleading civil (All Star). Qu’est-ce qui définit la “taille” d’un club ? Quels sont les avantages et défis à chaque échelle (petit, moyen, gros) ? Et surtout, comment développer une relève durable sans perdre son âme… ni ses athlètes ?

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🧭 Définir la taille d’un club : question de perspective

Au Québec, aucune règle officielle ne détermine ce qu’est un “petit” ou un “gros” club. Mais pour Janie, la logique du terrain donne un bon repère :

Petit club : environ 150 athlètes ou moins,
Moyen club : entre 150 et 300 athlètes,
Gros club : au-delà de 300 athlètes, certains dépassent le millier, toutes divisions confondues.

Et au-delà des chiffres, il y a la culture interne. Un petit club, c’est souvent la proximité, les visages connus et la flexibilité. Un gros club, c’est la structure, la spécialisation et la diversité des niveaux. Deux réalités qui se complètent plus qu’elles ne s’opposent.

💙 Petits clubs : proximité et authenticité

Les petits clubs, c’est le cœur battant du cheer. Tout le monde se connaît, le gym owner est présent, et les athlètes se sentent vus. Mais avec un bassin limité, difficile de couvrir tous les niveaux ou de garder les athlètes avancés.

Le défi : former, faire grandir et recommencer, saison après saison sans perdre la passion.

💪 Gros clubs : structure et ambition

Les grands clubs offrent une diversité d’équipes et un encadrement professionnel. Ils attirent par leurs infrastructures, leurs coachs spécialisés et leurs objectifs nationaux ou internationaux. Mais plus il y a d’athlètes, plus la gestion devient lourde. La clé, c’est de rester humain, même quand le gym compte 500 membres et plus.

🌱 La relève : la base avant les paillettes

Qu’on soit petit ou grand, tout commence par la relève. Le récréatif et le précompétitif sont les piliers qui nourrissent le haut de la pyramide. Former des athlètes, encadrer les parents, rendre le sport accessible — c’est ça, la vraie fondation d’un club durable.

“C’est pas parce qu’on est petit qu’on ne peut pas former des grands athlètes. Tout part du bas.” - Janie

🌍 Worlds : le rêve, pas le revenu

Les Worlds font rêver, mais ne font pas vivre un club. C’est un accomplissement, pas une source de profit. Les équipes qui y accèdent le font par passion, souvent après des années d’efforts et de cycles d’athlètes.

Le secret : miser sur la stabilité et accepter que le succès vient par vagues, pas en ligne droite.

🔁 Un sport à bâtir ensemble

Les petits clubs forment la base. Les grands clubs tirent le sport vers le haut. Et entre les deux, tout un réseau d’entraîneurs, de familles et de jeunes passionnés garde la flamme vivante. Ce n’est pas une bataille entre tailles. C’est un écosystème à renforcer ensemble, saison après saison.