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🧑‍⚖️ Le mythe des juges "vendus" : démystifions ensemble ce qu’il se passe vraiment derrière la table des juges (S1.11)

Épisode du 26 mars 2024


Dans le monde du cheerleading, on entend souvent cette fameuse phrase :

« Les juges sont vendus. » Mais est-ce vraiment le cas ? Est-ce que certaines équipes gagnent toujours parce qu’elles sont « aimées » par les juges ? L’épisode 11 du Kick’s Cheer Podcast avec la juge expérimentée Mimi, mieux connue comme "Juge Mimi", vient remettre les pendules à l’heure et clarifier plusieurs fausses croyances.



Les juges sont... concentrés, pas fâchés ! 😠=🤓


Un point qui revient souvent : les juges ont parfois l’air bête ou froid. Mais ce n’est pas du tout une question d’attitude. Mimi explique que pendant une compétition, le temps est extrêmement limité. Un juge a à peine quelques minutes pour regarder une équipe, prendre des notes, et rédiger un commentaire clair et utile. Résultat ? Il est en mode intense concentration. S’il ne sourit pas, ce n’est pas parce qu’il vous aime moins, mais parce qu’il est absorbé dans sa tâche.


Minimum de 5 juges sur un pannel.


Un pannel de juge se compose d'au moins 5 juges qui ont chacun leur "spécialité". Il y a un juge pour:

  • Difficulté des Stunts/Pyramides/Projections

  • Exécution des Stunts/Pyramides/Projections

  • Gymnastique

  • Chorégraphie

  • Légalité/Déduction

On retrouve souvent en plus, un.e juge en chef.

Une personne à elle-même ne pourrait pas vraiment faire gagner une équipe même si elle le voulait.


Aucun temps mort : le rythme des juges.


Une compétition, c’est une machine bien huilée. Dès qu’une équipe quitte le tapis, une autre s’apprête à entrer. Pendant ce temps, les juges doivent finaliser leur évaluation, écrire leurs commentaires et être prêts pour l’équipe suivante. Il n’y a aucun temps pour flâner ou socialiser. Donc non, ils ne quittent pas la salle parce qu’ils sont snobs ou désintéressés. Ils courent souvent à leur salle de juge pour pouvoir se vider l'esprit entre les différents blocs de compétition (et aller aux toilettes).



L’apparence de conflit d’intérêt : un point très sérieux.


Les juges, comme Mimi, sont très conscients de l’importance de l’impartialité. Même un simple 5 à 7 avec une équipe la veille d’une compé peut donner l’impression d’un favoritisme, même s’il n’y en a pas. Pour cette raison, ils éviteront toute situation qui pourrait nuire à leur intégrité, même si cela signifie dire non à une photo ou à une conversation dans le corridor. Les juges doivent balancer entre être sympatique et éviter à tout prix l'apparence de conflit d'intérêt.



Est-ce que connaître quelqu’un change un score ? 💯


Pas du tout. Mimi le dit elle-même : « Honnêtement, je ne reconnais même pas les enfants sur le tapis. » Avec les uniformes identiques, la distance entre la table des juges et la scène, et le rythme rapide, il est très difficile de faire un lien personnel entre un athlète et son visage. Et même s’ils se rappelaient d’un enfant, les critères de notation sont là pour encadrer le jugement. Il y a des éléments objectifs (comme le nombre de flics dans un tumbling) et d'autres plus subjectifs (comme l’énergie ou la présentation globale), mais ils sont toujours évalués de manière comparée et professionnelle. "Durant une compétition, je n'ai même pas reconnu ma propre soeur" raconte Janie.



Les scores ne tombent pas du ciel. 🌌


Les juges gardent souvent leurs cinq premières feuilles (lorsqu'on est sur pointage papier), pour se créer un repère. C’est ensuite qu’ils les comparent pour établir un juste classement. Eh oui, des erreurs peuvent arriver (par exemple écrire « 0.2 » au lieu de « 2.0 » sur l’ordi), mais ces erreurs sont détectées et corrigées rapidement, souvent même avant que les coachs aient à poser une question.



Un travail de passion


Être juge, ce n’est pas un emploi à temps plein. Ce sont des gens passionnés, qui travaillent durant la semaine, voyagent les fins de semaine, jugent toute la journée, puis reprennent le boulot le lundi matin. Mimi, par exemple, souhaite juger encore longtemps, même après sa retraite, et rêve de pouvoir le faire dans d’autres pays.



Tu veux devenir juge ? Voici comment !


Mimi encourage les jeunes athlètes à continuer de grandir dans le sport :

  • Sois athlète ;

  • Deviens coach si tu peux, à différents niveaux ;

  • Observe des routines, consomme du contenu cheer ;

  • Va chercher ta certification. Bref, vis cheer à fond, et surtout, sois passionné !



En conclusion : les juges ne sont pas vendus, ils sont humains (et très occupés).


Ce que cet épisode du podcast nous montre, c’est que les juges ne sont ni parfaits ni biaisés, mais qu’ils font un travail rigoureux dans un cadre très structuré. Alors la prochaine fois que votre équipe n’obtient pas le score espéré, au lieu de pointer les juges du doigt, demandez-vous ce que vous pouvez améliorer. Peut-être que c’est un ajustement technique, une énergie à rehausser, ou simplement un apprentissage à intégrer pour la prochaine fois.

Merci Mimi pour ta transparence et ton dévouement au cheer ! 💙


🎧 Épisode 11 du Kick’s Cheer Podcast – à écouter absolument !



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