🦠 L’impact de la COVID-19 sur le monde du cheerleading (S1.9)
- janie724
- 20 juin
- 3 min de lecture
Épisode du 12 mars 2024
Avec Izabelle Bee
Il y a 4 ans, la pandémie de COVID-19 a bouleversé notre monde. Pour la communauté du cheerleading, comme pour bien d’autres sports, tout s’est arrêté du jour au lendemain. Compétitions annulées, gyms fermés, pratiques interrompues, et un sentiment général d’incertitude qui planait.
On en parle avec Izabelle Bee, journaliste qui a couvert cette journée de fou, mais qui a aussi été impactée en tant qu'entraîneur de l'UQAM.
Dans l’épisode 9 du Kick’s Cheer Podcast, les animateurs reviennent sur cette période intense, mais aussi sur tout le chemin parcouru depuis. Voici un retour sincère et touchant sur ce que notre sport a vécu… et sur ce qu’il est devenu aujourd’hui.
🔒 Quand tout a fermé… encore COVID-19
Tout le monde va se souvenir de mars 2020. Encore plus le monde du cheerleading alors qu'on était à 2 jours de la plus grosse édition de Kick's Célébration. L'équipe de Kick's, alors en plein montage, avait dû arrêter d'un coup toutes les préparations de la compétition. "On avait des juges dans les avions, qu'on renvoyait directement à la maison sans même sortir de l'aéroport", mentionne Janie Lapierre, présidente de Kick's.
En décembre 2021. Une lueur d'espoir : la première édition de Kicksmas a lieu de justesse après 22 mois de fermeture. On ne se doutait pas que, 2 jours plus tard… BOOM ! une nouvelle vague de fermeture des gyms au Québec allait être imposée. Puis, en février 2022, les activités reprennent – un cadeau de Saint-Valentin pour les coachs et les athlètes !
Mais l’organisation des compétitions devient un vrai casse-tête : calendrier à revoir, événements à repousser ou fusionner… Pourtant, malgré les embûches, Célébration, l’une des plus grosses compé au Québec, réussit à voir le jour. Un miracle d’organisation et de persévérance.
🎓 Les mondiaux universitaires, la seule compé… Et un privilège rare pour l'UQAM.
Fait surprenant : en 2021, seule l’UQAM participe à une compétition universitaire à Daytona avant que tout ne referme. Un alignement des astres ? Peut-être. Mais surtout une chance que peu ont eue.
📏 Les règles… parfois absurdes
Entre le port du masque, la distanciation, les 10 minutes de stunt chronométrées et l’impossibilité de faire des pyramides, la reprise des pratiques était pleine de contradictions. Les règlements changeaient selon les régions, les clubs, les écoles… et même parfois d’une semaine à l’autre.
Résultat : beaucoup d’inégalités. Certains pouvaient pratiquer presque normalement, d’autres… pas du tout. Sans parler des divisions entre les 18 ans et moins, et les 18 ans et plus à un certain moment. Ce flou a mis une pression énorme sur les coachs, mais aussi sur la santé mentale des athlètes.
🧠 L’impact psychologique : l’après-COVID
C’est un point marquant de l’épisode : l’effet de la pandémie sur les jeunes. Beaucoup d’athlètes ont perdu leurs repères. Au retour, il y avait beaucoup d'éducation ou de rééducation à faire : certains quittaient la pratique au milieu sans prévenir – un comportement jamais vu avant. Le lien social, la discipline, la motivation… tout avait été mis à rude épreuve.
Le cégep, par exemple, a été particulièrement touché. En deux ans de pandémie, les cohortes sont passées à travers sans pratiquer. Résultat : des équipes disparues. Dans certaines régions, il ne reste presque plus d’équipes collégiales. Heureusement, ça commence à repartir.
📈 2024 : la plus grosse année depuis toujours
Bonne nouvelle : le cheer est en pleine explosion ! En 2024, le nombre d’athlètes est plus élevé que jamais. Les équipes sont grosses, motivées, dynamiques. Autant au civil qu’au scolaire, on sent que le sport a repris sa place dans le cœur des jeunes et des familles.
Même les coachs – un autre groupe durement touché – commencent à revenir. Pendant la pandémie, plusieurs jeunes qui auraient pu devenir entraîneurs n’ont jamais commencé à coacher. Mais aujourd’hui, la relève revient tranquillement.
💬 Et maintenant ?
Oui, la COVID-19 a laissé des traces. Oui, il a fallu du temps pour se relever. Mais aujourd’hui, le cheer québécois a retrouvé son souffle – et même plus fort qu’avant.
On sent une nouvelle génération arriver, pleine d’énergie et d’enthousiasme. Les parents embarquent, les gyms débordent, et les compétitions font salle comble. Bref, on est reparti – pour de bon !
💡 Et toi ?
Comment la COVID a-t-elle affecté ton parcours en cheerleading ? As-tu arrêté ? As-tu repris ? Tu n’es pas seul.e. Partage ton expérience en commentaire, et surtout, continue de nous suivre sur YouTube, Instagram, TikTok et toutes les plateformes de podcast.
Ensemble, on continue de bâtir notre sport. 💪✨
Pour plonger dans ces anecdotes et ces témoignages, écoutez l’épisode 9 du Kick’s Cheer Podcast !






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