📚 La vérité sur le Sport-Études (S2.28)

janie724
29 juil.
3 min de lecture

Épisode du 31 mars 2025

Avec Danny Plante

Dans le monde du cheerleading, plusieurs athlètes rêvent de faire partie d’un programme sport-étude. Mais qu’est-ce que ça signifie réellement ? Est-ce que tous les programmes sont reconnus ? Et qu’est-ce qui distingue un « vrai » sport-étude d’une concentration ou d’un programme privé ? Le Kick’s Cheer Podcast a plongé en profondeur dans le sujet pour nous aider à y voir plus clair.

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🤔 Sport-études ou concentration : quelle est la différence ?

Beaucoup de clubs offrent ce qu’on appelle communément des programmes sport-études. Pourtant, tous ne sont pas reconnus officiellement par le ministère de l’Éducation du Québec ou par leur fédération sportive. Un vrai sport-études, c’est un programme structuré, avec des règles strictes et une reconnaissance officielle. Le cheerleading, à ce jour, ne possède pas encore cette reconnaissance. Cela signifie que les programmes offerts sont souvent des concentrations ou des ententes locales avec les écoles.

🎯 À retenir : la concentration est une initiative locale entre une école et un club. Elle peut offrir beaucoup d’heures d’entraînement, mais n’a pas les mêmes avantages officiels qu’un sport-études reconnu.

🚧 Pourquoi le cheerleading n’est-il pas encore un sport-études reconnu ?

Le chemin vers la reconnaissance est complexe. Pour qu’un sport devienne admissible, il doit :

Faire partie des Jeux du Canada ou être en voie d’intégration aux Jeux olympiques.
Être encadré par une fédération provinciale solide, ce que le cheer au Québec possède déjà.
S’inscrire dans un plan de développement vers l’excellence.

Malheureusement, comme le cheer s’arrête souvent à la scène provinciale et que les championnats mondiaux actuels ne sont pas encore reconnus officiellement par une fédération internationale, il manque des étapes pour aller plus loin.

💡 Est-ce que ça veut dire que ça ne vaut pas la peine ?

Pas du tout ! Les concentrations offrent plusieurs avantages similaires au sport-études :

10 à 15 heures d’entraînement par semaine, souvent en après-midi.
Un encadrement scolaire adapté.
Un meilleur équilibre entre sport et études.
Un suivi en cas de difficultés (académiques ou comportementales).

Les athlètes ont donc la chance de s’améliorer, de s’épanouir et même d’atteindre un haut niveau, sans être dans un programme officiellement reconnu. Ce qui compte vraiment, c’est la qualité du club, de l’école et de l’encadrement offert.

🔄 Peut-on changer de sport ou de discipline ?

Un athlète peut changer de sport… mais pas en plein milieu de l’année. Il faut attendre la rentrée suivante, pour des raisons de planification, de budget et d’organisation. Cela encourage aussi les jeunes à s’engager jusqu’au bout de leur saison, même en période de doute ou de baisse de motivation.

🤸‍♂️ Le multisport : une nouvelle tendance importante

Le ministère encourage de plus en plus le multisport, c’est-à-dire la pratique de plusieurs disciplines dans l’année. Pourquoi ? Parce que cela permet aux jeunes de développer plus d’habiletés physiques, mentales et sociales. C’est aussi un bon moyen d’éviter la fatigue mentale et physique associée à la pratique exclusive d’un seul sport.

📝 En résumé

Aujourd’hui, le cheerleading n’a pas encore le statut de sport-études officiel au Québec, mais il n’est pas pour autant en retard. Les clubs et écoles font preuve d’initiative en mettant en place des concentrations de qualité. Les athlètes peuvent continuer à viser l’excellence grâce à des programmes bien encadrés. Ce qu’il faut, c’est bien s’informer et choisir le bon partenaire scolaire et sportif.