🤸‍♀️ Retirer la gym au scolaire : oui ou non ? (S2.27)

janie724
29 juil.
2 min de lecture

Épisode du 24 mars 2025

Le cheerleading scolaire vit des hauts et des bas, et une question revient de plus en plus souvent : devrait-on retirer la portion gymnastique (le "tumbling") des équipes scolaires ? C’est un sujet qui divise les coachs, les athlètes et les parents. Dans cet épisode du Kick’s Cheer Podcast, Janie, Nadia et Keav partagent leurs réflexions sur cette réalité du cheer au Québec.

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💸 Gym ou non… une question de moyens ?

Le spring floor (plancher à ressorts utilisé pour la gymnastique) coûte extrêmement cher. Peu d’écoles ont les moyens de s’en procurer ou d’avoir une salle adaptée pour l’installer. Résultat : la plupart des écoles s’entraînent sur des dead mats (tapis sans ressort), ce qui rend le tumbling plus difficile, moins sécuritaire et parfois décourageant.

🕐 Un manque de temps et de ressources

La majorité des programmes scolaires ne disposent que de 2 à 5 heures d’entraînement par semaine. Coacher la gymnastique demande des compétences spécifiques, du temps et souvent une certification. Mais dans le réseau scolaire, plusieurs entraîneurs sont des enseignants bénévoles ou mal rémunérés, qui doivent déjà jongler avec plusieurs responsabilités.

👩‍🏫 Pas une question de volonté, mais de réalité.

Les intervenants du podcast sont unanimes : ce n’est pas que les écoles ne veulent pas inclure la gym, c’est qu’elles n’ont pas toujours les outils pour le faire. Et même quand les coachs aimeraient ajouter du tumbling, ils doivent faire face à un manque d’athlètes expérimentés, de matériel adapté et de soutien financier.

✅ La solution ? Miser sur le non-tumbling

Plutôt que d’éliminer la gymnastique complètement, les animateurs proposent une solution plus équilibrée : favoriser les catégories sans tumbling, mais permettre aux athlètes capables d’en faire de l’inclure dans la chorégraphie, sans que ce soit un critère de jugement officiel.

Cela permettrait :

De réduire la pression sur les athlètes et les entraîneurs.
De rendre la compétition plus équitable entre les écoles avec et sans moyens.
De mettre en valeur d’autres aspects du cheerleading comme les stunts, les pyramides, le chant et les transitions.

🇺🇸 Inspiration des États-Unis

Aux États-Unis, certaines équipes scolaires sont 100 % non tumbling ou même sans stunt. Leur focus : l’esprit d’équipe, la fierté scolaire, la performance vocale et la créativité. Pourquoi ne pas s’en inspirer ici, au Québec, pour développer le cheer scolaire autrement, sans compromettre la qualité ou l’accessibilité ?

💡 Conclusion : évoluer, mais avec le terrain.

Retirer la gymnastique complètement ? Peut-être pas. Mais ajuster les attentes et les catégories, oui. Si on veut que le cheer scolaire continue d’exister et de grandir, il faut être réaliste avec les ressources disponibles. Miser sur le non tumbling pour relancer la participation scolaire pourrait être une clé importante pour l’avenir du sport.