🇺🇸 Être athlète de cheerleading aux États-Unis : un rêve qui demande passion et engagement (S2.5)
- janie724
- 11 juil.
- 2 min de lecture
Épisode du 30 septembre 2024
Dans cet épisode captivant du Kick’s Cheer Podcast, on plonge dans l’univers exigeant et fascinant du cheerleading aux États-Unis à travers le parcours inspirant de Mathieu Bourgeois. Ancien athlète ayant performé dans une équipe américaine de haut niveau bien connue: SMOED de California All-Stars. Il nous partage les hauts et les bas de son expérience — un témoignage précieux pour tous les athlètes et parents qui envisagent cette aventure.
Des pratiques intenses, au-delà de la performance
Aux États-Unis, les pratiques ne sont pas seulement dédiées à la routine de cheerleading : le conditionnement physique occupe une place centrale. On parle d’entraînements de plusieurs heures, plusieurs fois par semaine, parfois même 7 jours sur 7 en période de compétition. L’intensité est telle que certains entraînements peuvent durer jusqu’à 7 heures d’affilée, incluant course, exercices de force et pratiques complètes de routine.
Et ce n’est pas tout : des devoirs physiques à faire à la maison sont souvent donnés entre les pratiques. Un vrai mode de vie.
🫡 Une culture de la performance… dès le jeune âge
Le cheerleading aux États-Unis est souvent perçu comme un investissement à long terme. Les enfants sont initiés tôt à un niveau élite, avec l’idée que cela peut mener à des bourses d’études (scholarships) à l’université. La pression de performer est donc bien réelle, autant pour les athlètes que pour les familles qui investissent temps et argent.
Mais cette pression vient aussi avec une rigueur difficile à ignorer : si tu n’es pas prêt, tu ne performes pas. Et parfois, même après des mois de pratique, un athlète peut être remplacé à la dernière minute avant les championnats.
L’adaptation au retour au Canada 🇨🇦
Après avoir vécu dans un environnement aussi intense, revenir dans un gym canadien demande une réelle adaptation. Les mentalités sont différentes : ici, on valorise plus le plaisir, la progression et l’équilibre. La culture du cheer au Québec évolue vers un modèle plus sain, notamment en ce qui concerne la santé mentale, la gestion de la pression et les relations humaines entre coachs, athlètes et parents.
Mathieu raconte aussi avoir eu besoin de faire une pause comme coach à son retour, le temps de comprendre cette nouvelle réalité et d’adapter son style d’entraînement. Aujourd’hui, il a retrouvé sa passion, transmet ses apprentissages à ses athlètes et mise sur l’écoute et l’équilibre.
Est-ce que ça vaut la peine ?
Malgré les défis, Mathieu ne regrette rien. Il parle d’une expérience qui l’a transformé — comme athlète, mais surtout comme personne. Il a appris l’anglais, gagné en autonomie, découvert de nouvelles cultures, voyagé et tissé des liens durables.
Il conseille aux jeunes qui ont la passion, le courage et les ressources d’oser vivre cette aventure. Et qui sait ? Peut-être qu’un jour, il repartira aux États-Unis… comme coach cette fois !
📝 Conclusion pour les parents et athlètes :
Faire du cheerleading aux États-Unis, ce n’est pas pour tout le monde. C’est une école de vie intense, exigeante et formatrice. Si l’envie y est, que les moyens sont là et que l’athlète est prêt à s’engager à 100 %, l’expérience peut être inoubliable et pleine d’opportunités.
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