🎓✨ Au cœur du cheerleading scolaire – Ce que les parents et athlètes doivent savoir (S1.5)
- janie724
- 11 juin
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 3 jours
Épisode du 13 février 2024
Dans cet épisode du Kick’s Cheer Podcast, on plonge dans l’univers passionnant du cheerleading scolaire. À travers des témoignages des entraîneuses Catherine Guimont et Geneviève Lachance de l'Académie St-Louis, on découvre ce qui rend cette expérience unique et différente du All-Star, autant pour les jeunes que pour leurs familles.
💡 Cheerleading scolaire : une école, une famille, une fierté
Le cheer scolaire ne se limite pas à pratiquer un sport : c’est une communauté soudée autour de valeurs comme l’engagement, la persévérance et la fierté de représenter son école. Certains jeunes s’y investissent dès le secondaire 1 et y restent jusqu’en secondaire 5. Pourquoi ? Parce qu’ils y trouvent un sentiment d’appartenance rare. Gagner une compétition, ramener un trophée à l’école, c’est une immense source de motivation et de fierté.
📚 L’équilibre sport et études : une priorité
Dans le cheer scolaire, la réussite académique reste une priorité. Les entraîneurs ne donnent pas de punitions pour de mauvaises notes, mais ils assurent un suivi régulier avec les jeunes et les enseignants. L’objectif ? Offrir un encadrement complet et aider les athlètes à rester motivés, autant dans le gym que dans la classe.
🤝 Des coachs plus qu’engagés
Les entraîneurs scolaires portent plusieurs chapeaux : coachs, mentors, modèles, et parfois même "grands frères/sœurs". Ils connaissent les dossiers de leurs jeunes et interviennent aussi sur le plan comportemental si nécessaire. Ils ne sont pas là pour juger, mais pour guider et soutenir.
🎀 Un sport parmi d'autres, mais pas comme les autres
À l’époque, les choix de sports étaient limités. Aujourd’hui, en 2024, le cheerleading scolaire fait partie d’une offre sportive beaucoup plus diversifiée, et il se distingue par son accessibilité, son esprit d’équipe et l'énergie qu’il dégage. Le cheer, c’est souvent la passion première de plusieurs élèves, et c’est ce qui les pousse à rester engagés à l’école.
Cheer scolaire vs civil : est-ce vraiment si différent ?
Beaucoup ont l’impression que le cheer civil (ou All Star) est plus « sérieux » ou « performant », mais ce n’est pas une réalité absolue. Le cheer scolaire développe des athlètes tout aussi motivés, forts et talentueux. D’ailleurs, plusieurs jeunes participent aux deux types de programmes, et les entraîneurs collaborent souvent pour que les horaires soient compatibles. L’idée, c’est de donner le plus d’opportunités possible aux jeunes, sans les forcer à choisir trop tôt.
📅 Compétitions et gestion du temps
Les compétitions scolaires sont nombreuses – parfois jusqu’à 6 ou 7 par saison – et ça peut entrer en conflit avec les compétitions civiles. Mais les clubs scolaires, comme celui de l’Arsenal, s’efforcent d’adapter leurs horaires et de favoriser une bonne coordination avec les clubs civils. Lorsqu’un conflit est inévitable, les athlètes sont invités à faire des choix éclairés, en fonction de leurs priorités et de leur bien-être.
L’apparence : moins de bling, plus d’authenticité
Un autre aspect qui distingue le cheer scolaire, c’est le style visuel plus sobre. Moins de maquillage, moins de flafla – l’accent est mis sur l'effort, l’esprit d’équipe et la technique, plutôt que sur ’apparence. Bien sûr, chaque programme est libre de choisir son style, mais la tendance générale va vers une image plus naturelle.
Des évaluations, pas des auditions.
Pour faire partie d’une équipe scolaire, il n’y a pas de "tryouts" traditionnels. On parle plutôt d’évaluations de potentiel. Cela permet aux jeunes de tester le sport et l’équipe avant même d’être admis à l’école. Mais l'étape la plus importante reste l’inscription à l’école elle-même. L'Arsenal, par exemple, n’accepte que les élèves de l’établissement dans ses équipes.
L'avenir : retirer le « spring floors » ?
L’un des grands sujets pour les prochaines années ? Retirer les spring floors (planchers à ressorts) dans les compétitions pour les écoles. Ce type de surface est plus abordable pour les écoles et égaliserait certainement le niveau des équipes. Faire les éléments gymniques sur un "dead mat" est plus demandant, certes, mais prouve la qualité de la technique du même coup. Et comme ils le disent : c’est une question de mentalité, pas juste d’équipement.
🎤 Un mot de la fin
Cet épisode nous rappelle que le cheer scolaire, c’est bien plus que des pompons. C’est une véritable école de vie, où les jeunes apprennent à se dépasser, à collaborer, à s’organiser et à croire en eux. Merci aux invités de l’Arsenal pour leur générosité et pour leur implication dans cette belle mission.
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